Les élèves doivent disposer de leur propre instrument ainsi que d’un local de répétition (il faut compter au moins une demi-heure de travail quotidien).
Le/la batteu.r.se est, au même titre que le/la bassiste, le pilier d’un groupe, mais son rôle ne se limite pas, loin de là, à celui d’un simple métronome. Car à chacun des styles musicaux qui intègrent cet instrument – swing, be-bop, rhythm and blues, rumba, funk, hip-hop, etc. – correspond une véritable identité culturelle, et toutes ces musiques sont marquées par un rythme bien présent.
Constituée de divers instruments de percussion (tambour militaire et grosse caisse européens, tom-toms chinois et africains, cymbales orientales et chinoises), la batterie a vu le jour au début du 20e siècle aux Etats-Unis. Au cours de son histoire, elle est devenue dans le monde entier l’instrument rythmique central du jazz, du rock et d’une grande partie de la musique populaire.
Tout ce qui correspond au niveau de l’élève est abordé en cours; on y apprend donc aussi bien les bases des techniques de batterie traditionnelles et modernes que des figures complexes, exigeantes au niveau de la coordination. Toutes sortes de rythmes sont étudiés, les rythmes de rock élémentaires tout d’abord, puis les rythmes africains et afro-cubains, les “beats” modernes, et finalement “jazzdrumming” et rythmes irréguliers.